Les chenilles sont
capables de dévorer complètement un chou, ne laissant que les nervures des feuilles. Elles sont souvent nombreuses sur un même pied.
Le gros papillon blanc, commun, est bien connu.
Migrateur, il peut être observé en nombre, à l'automne volant vers le
sud.
Papillon assez commun. Son vol rapide
avec de nombreux crochets, sa couleur bien camouflée dans la
végétation, le rendent difficile à observer. Il utilise de
nombreuses plantes hôtes.
Le Petit sylvain ( Limenitis camilla L.)
Ce spécimen a été capturé par ce que l'on appelle communément en français une araignée-crabe (Misumena vatia), quasiment
invisible parmi les fleurs de ronce.
Le
Petit nacré (Issoria lathonia L.)
Ce rhopalocère vole
tout l'été dans les prairies fleuries, au bord des chemins et des
routes à la recherche des fleurs à butiner.
Les chenilles se développent sur les violettes sauvages, deux à trois
générations par an. Il peut hiverner à différents stades (larvaire,
nymphal, imaginal).
Présent dans presque
toute la France, répandu en Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord.
C'est un migrateur (Sud de l’Angleterre)... Pas au nord. Comment
retrouverait-il son chemin avec tout ce brouillard !!
Le Flambé (Iphiclides podalirius L.)
Il
vole dès la fin
Mars dans nos régions, où deux générations se succèdent.
La chenille se développe sur le Prunelier, hôte préférentiel, mais
aussi sur l’Aubépine et autres rosacées. Sa forme et sa couleur verte
la rendent très peu visible parmi les feuilles.
Le mâle est territorial et chasse tout rival s’aventurant sur un
territoire qu’il défend et délimite en vol.
L’espèce, non menacée en Midi-Pyrénées, s’est raréfiée dans de
nombreuses régions, victime de la destruction des haies.
Le Fadet des
laîches (Coenonympha oedippus)
Coenonympha
oedippus
fréquente les tourbières, les prairies humides, les landes
marécageuses.
C'est un des Rhopalocères les plus menacés d'Europe, par
le drainage et le boisement de ses biotopes ; il est protégé au niveau
européen.
Sa chenille se développe sur Molinia caerulea
(Poacées) et
Schoenus
nigricans (Cypéracées).
Des actions en faveur du maintien de ses populations ont été mises en
œuvre : inventaires, suivis, entretien des milieux ...
D'identification et d'observation aisées, il peut être confondu avec le
Tristan
(Aphantopus hyperantus) qui fréquente les mêmes milieux : le
dessus des ailes est très semblable, mais le revers différent.
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