logo

 

 








 



Le papillon du mois par Jean-Pierre Mary



La Piéride du Chou ( Pieris brassicae L.)


Piéride du Chou





Les jardiniers l’adorent!

Les chenilles sont capables de dévorer complètement un chou, ne laissant que les nervures des feuilles. Elles sont souvent nombreuses sur un même pied.

Le gros papillon blanc, commun, est bien connu.

Migrateur, il peut être observé en nombre, à l'automne volant vers le sud.

Piéride du Chou
 © JPM







Auparavant présentés dans cette rubrique :






L'argus vert (Callophrys rubi)

Papillon assez commun.
Son vol rapide avec de nombreux crochets, sa couleur bien camouflée dans la végétation, le rendent difficile à observer. Il utilise de nombreuses plantes hôtes.





Le Petit sylvain (
Limenitis camilla L.)

Ce spécimen a été capturé par ce que l'on appelle communément en français une araignée-crabe (Misumena vatia), quasiment invisible parmi les fleurs de ronce.

Le Petit nacré (Issoria lathonia L.)

Ce rhopalocère vole tout l'été dans les prairies fleuries, au bord des chemins et des routes à la recherche des fleurs à butiner.

Les chenilles se développent sur les violettes sauvages, deux à trois générations par an. Il peut hiverner à différents stades (larvaire, nymphal, imaginal).

Présent dans presque toute la France, répandu en Europe, Asie tempérée, Afrique du Nord. C'est un migrateur (Sud de l’Angleterre)... Pas au nord. Comment retrouverait-il son chemin avec tout ce brouillard !!



Le Flambé (Iphiclides podalirius L.)


Il vole dès la fin Mars dans nos régions, où deux générations se succèdent.

La chenille se développe sur le Prunelier, hôte préférentiel, mais aussi sur l’Aubépine et autres rosacées. Sa forme et sa couleur verte la rendent très peu visible parmi les feuilles.

Le mâle est territorial et chasse tout rival s’aventurant sur un territoire qu’il défend et délimite en vol.

L’espèce, non menacée en Midi-Pyrénées, s’est raréfiée dans de nombreuses régions, victime de la destruction des haies.


Le Fadet des laîches
(Coenonympha oedippus)

Coenonympha oedippus fréquente les tourbières, les prairies humides, les landes marécageuses.

C'est un des Rhopalocères les plus menacés d'Europe, par le drainage et le boisement de ses biotopes ; il est protégé au niveau européen.
Sa chenille se développe sur Molinia caerulea (Poacées) et Schoenus nigricans (Cypéracées).

Des actions en faveur du maintien de ses populations ont été mises en œuvre : inventaires, suivis, entretien des milieux ...

D'identification et d'observation aisées, il peut être confondu avec le Tristan (Aphantopus hyperantus) qui fréquente les mêmes milieux : le dessus des ailes est très semblable, mais le revers différent.




 



Nous contacter : 20, place Valentin Abeille 31210 Montréjeau

Tél: 05.61.95.49.60